Quelques images du très beau moment offert par Marion Rampal et Pierre-François Blanchard lors du concert LosT ArT sOng, dans le cadre de la Criée de printemps organisée par le Club del Pescado et le Lycanthrope Théâtre à Ploërmel.

Deux images réalisées pendant une séance de travail de la compagnie Châteaux de sable sur "Quel temps ferons-nous demain ?" (création 2017) au Forum de Nivillac.

Série réalisée dans le cadre d'une expérimentation dont voici les détails :
L'idée est de réaliser des photos en "live" à partir du travail d'une comédienne sur le plateau, et de projeter ces photos immédiatement dès la prise de vue en fond de plateau (avec un léger décalage de 3 secondes incompressible pour raisons techniques) pour venir alimenter la scénographie, sans intervention ni sélection des photos.

Travail d'improvisation et d'écoute avec la comédienne, montrer ce que le jeu n'exprime pas directement, interpréter, déformer, laisser la place au hasard et accepter de ne pas tout maitriser, réaliser des images très abstraites, parfois déconcertantes, en utilisant volontairement des vitesses lentes et des mouvements du boitier à main levée.

Les photos publiées ici sont tirées de ce travail et non pas été retouchées du tout, elles apparaissent telles qu'elles ont été projetées aussitôt après avoir été prises (seul le filigrane de signature a été rajouté pour la publication).

Travail réalisé dans le cadre d'une résidence de travail du Club del Pescado, en préparation de la Criée de printemps, les 1-2 avril 2016.

Le Club del Pescado, collectif artistique international et pluridisciplinaire (théâtre, théâtre corporel, musique, chant, arts plastiques...) initié par le Lycanthrope théâtre, s'est réuni en résidence de création à Ploërmel pendant 8 jours, en préparation de La criée de printemps qui se déroulera les 1er et 2 avril 2016.
Voici un aperçu de ces séances de travail très riches et diversifiées.

Une dernière variation sur le thème de l'envol, avec une recherche cette fois-ci sur le format carré : créer une symétrie grâce à la ligne d'horizon, et la casser ensuite selon le bon vouloir de l'animal...

Un peu d'auto-promo, ça ne coûte rien et ça fait plaisir :

Présentation de l'équipe photographique de Rennes pour L'encyclopédie des migrants

Le photographe travaille avec la lumière, c’est un postulat de départ. Mais lorsqu’un témoin du projet propose de réaliser un portrait en intérieur pour L'encyclopédie des migrants, à sa fenêtre, de nuit, éclairée presque uniquement par quelques bougies (sauf un petit plafonnier assez éloigné), on sait que l’on va avoir quelques problèmes à résoudre…


Photographie réalisée dans le cadre du projet L'encyclopédie des migrants, coordonné par l'association L'age de la tortue

L’appartement est assez petit, intime, sous les toits, décoré très chaleureusement avec beaucoup de goût.
« J’aime beaucoup passer du temps à cette fenêtre, à regarder la rue, les gens qui y passent… » me dit-elle avant même que je lui demande si elle souhaite réaliser le portrait à un endroit particulier. La réponse est donc évidente et l’atmosphère de ce recoin, éclairé par plusieurs petites bougies disposées sur une table basse m’amène à lui proposer de garder cette ambiance pour le portrait.
« On peut ? » « Bien sûr, on peut tout faire ! Ou au moins essayer… »

Je m’adapte. Optique lumineuse, trépied, on place les bougies au mieux, je surveille ce satané reflet dans la vitre histoire de ne pas gâcher l’arrière plan : un très beau bâtiment est en effet visible par la fenêtre.
Les ombres sont nombreuses car la lumière des bougies est très dure. On en rajoute, on en enlève, on les déplace, on cherche, on s’amuse.


Photographie réalisée dans le cadre du projet L'encyclopédie des migrants, coordonné par l'association L'age de la tortue

L’image se construit ainsi, petit à petit, jusqu’à arriver à réaliser le portrait souhaité.

Merci à toi, Chiara, rendez-vous en janvier 2017 pour la publication de ton portrait dans L’encyclopédie des migrants.

Variation sur le thème de la photo précédente.
Travail sur la vitesse et le contraste : contraste entre les goélands qui s'envolent et ceux qui sont immobiles, contraste également entre les hautes et basses lumières...

Quand la photographie devient picturale...

Après une année d'écriture et de préparation du projet, j’ai rencontré depuis mi-décembre les premiers témoins rennais de l’Encyclopédie des migrants, avec pour chacun d’eux une séance photo à la clé.

Le temps de la rencontre est toujours très intéressant et riche : passé le moment inévitable de réserve des témoins face à cette personne qui se propose de les photographier, l’échange et la discussion prennent rapidement le dessus.
Le témoin me raconte son histoire, partage son expérience, détaille rapidement le contenu de sa lettre (qui sera publiée dans l'ouvrage, accompagnée de la photo), et nous abordons les questions qui tournent autour de la réalisation du portrait photographique : où, comment, ses envies et ses craintes…
Je veille à rester très simple, je n’aborde pas les aspects techniques et j’essaie de mettre mes compétences au service de cette personne le plus naturellement possible. Lorsque je dois installer du matériel qui pourrait « impressionner » (des sources lumineuses par exemple), j’explique très simplement à quoi cela va servir.

Arrive ensuite le moment de la séance photo : les premiers déclenchements sont surtout là pour mettre le témoin « dans le bain », pour qu’il s’habitue à cet exercice loin d’être évident, et très vite il se prête au jeu de plus en plus naturellement, fait lui-même des propositions de cadrage, de pose… ce qui nous permet de réaliser LA photo recherchée, sélectionnée conjointement avec la personne, qui sera publiée dans l’Encyclopédie des migrants.