Le blog du Spads

C'était il y a presque 7 ans

Un beau souvenir, assez unique, que j'ai envie de vous raconter car bientôt d'actualité : le départ des 24 Heures du Mans 2005.

Cette année là comme d'autres, je travaillais comme photographe pour l'Automobile Club de l'Ouest, organisateur de la course. Entre autres choses on m'avait demandé de prendre place dans le Safety Car lors du tour de lancement afin de réaliser des photos "embarquées", dans le sens INVERSE de la course.

Vous pensez bien que j'ai essayé de réaliser cette tâche avec grand plaisir, au prix de sensations uniques (imaginez vous sur la banquette arrière du SC, à l'envers, pour réaliser des images à travers la lunette arrière ! :P) que je vous laisse découvrir dans ce papier rédigé par Daniel Ortelli, journaliste à l'AFP, qui avait pris place à côté de moi :

24 Heures du Mans 2005 - Le tour de lancement à bord du pace-car officiel (MAGAZINE)
Par Daniel ORTELLI

LE MANS, 18 juin (AFP) - La procédure de départ des 24 Heures du Mans automobiles dépend beaucoup du pilote du pace-car officiel, chargé de retenir la meute de voitures pendant toute la durée du tour de lancement, afin que le prototype de tête passe à 16h00 précises sous la passerelle du directeur de course.

A 15h25, le pace-car, une Audi RS4 de 470 CV, vient se placer en tête de la grille de départ, pendant que les 49 voitures effectuent librement un ou deux tours de chauffe, en passant par les stands, avant de revenir se placer, au plus tard à 15H37. C'est le moment d'une dernière interview télé pour le directeur de course, Daniel Poissenot.
Au volant du pace-car, Jean-Yves Paizant, moniteur de pilotage des jeunes espoirs de La Filière, basée au Mans, en combinaison grise aux couleurs de la Fédération française du sport automobile (FFSA).
Dans l'habitacle, deux sièges baquet. A la droite de Paizant, un directeur de course adjoint, Jean-Paul Bedin, équipé d'un chronomètre et d'un planning très précis, avec les temps de passage idéaux du pace-car en différents points-clé du circuit de 13,6 km.
Sur la banquette arrière, Bertrand, un photographe de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO), chargé de prendre des photos saisissantes des deux Pescarolo qui vont s'élancer de la première ligne. Avant le départ du pace-car, il essuie soigneusement la lunette arrière avec une peau de chamois.
Il est 15h45. La piste a été évacuée. Panneau Moteur, puis 1 minute, puis 30 secondes, et c'est parti. Jean-Yves accélère, l'Audi grise, rivée au sol, entre dans la chicane Dunlop puis plonge dans le S du Tertre Rouge, magnifique stade automobile où la sécurité est garantie par d'immenses bacs à graviers.

Surveiller la meute
Partout autour du circuit, les tribunes sont combles, les gens sont debout sous le soleil brûlant et applaudissent les Pescarolo "made in France" qui zigzaguent pour chauffer leurs pneus, quelques dizaines de mètres derrière le pace-car.
"Tu as sept secondes de retard", dit Bedin. Alors Paizant accélère et monte sur les vibreurs à la sortie du Tertre Rouge, tout en saluant d'un petit geste les commissaires qui agitent des drapeaux verts, pour rappeler aux concurrents qu'il s'agit du tour de lancement.
Dans la ligne droite des Hunaudières, Paizant jette de fréquents coups d'oeil dans le rétroviseur, pour surveiller la meute. Dans les deux chicanes, il fait volontiers le spectacle, obligeant le photographe de l'ACO à s'accrocher aux appui-têtes tout en pressant sur le déclencheur de son appareil.
A Mulsanne puis à Arnage, dans la forêt, il y a des gens partout le long des grillages, en plus des dizaines de commissaires et de pompiers. Le rythme du pace-car varie entre quelques secondes d'avance ou de retard, mais comme la meute est raisonnable, Paizant n'a pas besoin d'en faire des tonnes.
A la chicane Ford, Bedin entame le décompte final: 10, 9, 8, etc. Puis le pace-car s'écarte au dernier moment vers les stands, juste avant la passerelle. Le drapeau est abaissé, il est 16h00, la meute est lâchée.
Le pace-car se gare devant la direction de course.

Mission accomplie.

Chouette, non ? Un souvenir, et surtout des sensations, inoubliables...


Quels supports de stockage USB utiliser avec l'iPad ?

On m'a posé pas mal de questions sur l'utilisation de supports de stockage externe avec l'iPad, via l'adaptateur USB officiel : voici en quelques mots l'état des lieux sur la question (basé sur mon expérience, mais je ne pense pas dire de bétises).

Prérequis essentiel : il n'est possible d'accéder en écriture (et en lecture pour tous les types de fichiers autres que des photos) à un support connecté sur l'adaptateur USB qu'en utilisant iFile, ce qui nécessite évidement d'avoir un appareil jailbreaké.

Un point important à prendre en compte est le fait que depuis l'iPad 2, Apple a réduit l'intensité de courant délivrée par le port Dock, qui ne permet plus d'alimenter des périphériques USB même faiblement gourmand en énergie comme une bête clé mémoire... :(

A partir de ce constat, vous comprendrez aisément qu'à contrario, tout périphérique auto-alimenté devrait être reconnu (c'est du moins ce que j'ai constaté en essayant plusieurs disques durs avec alimentation externe)... :)

Ceci pose un problème pour l'utilisation la plus classique, celle d'une clé mémoire. J'ai résolu le problème en utilisant dorénavant une grosse carte SDHC de 32 Go (c'était l'occasion, n'ayant même pas de clé USB plus grosse que 8 Go) pour tous mes usages quotidiens : sur l'iPad elle va dans l'adaptateur SD, et partout ailleurs dans un mini lecteur USB lorsque les machines n'ont pas de port SD intégré.

C'est aussi simple qu'avec une clé USB et cela contourne le problème ! :P
Accessoirement, ce support me sert aussi de sauvegarde supplémentaire lorsque je bosse avec l'iPad et que je stocke mes prises de vues dessus en déplacement.



Voila donc un "problème" de plus de réglé... ;)

Instantané : une journée à la mer



En "une" image, le résumé d'une journée de mini-spads pendant ce week-end.

Instantané : vous connaissez les Playmaïs ?




iPad : quelques trucs pour l'améliorer

Encore un billet sur l'iPad, me direz-vous ?
Oui, car 1 je suis chez moi et j'écris ce que je veux, et 2 je pense avoir des choses intéressantes à vous raconter (tout du moins pour ceux qui s'intéressent à cette machine)... ;)

Je vais m'attarder sur ces petites choses bien pratiques qui permettent d'améliorer l'OS, en passant par le jailbreak, bien entendu.
Mon avis sur la question est que iOS est un bon système, ergonomique, plutôt bien pensé, rapide et efficace dans son ensemble. Mais il subsiste des choses perfectibles pour faciliter la vie au quotidien et rendre la machine encore plus efficace : je vais vous présenter les "tweaks" que j'utilise pour y remédier. Chacun y prendra ce qu'il veut, évidemment...

J'ai déjà présenté ici il y a deux mois les tweaks installés sur mon iPad : vous pouvez vous y référer, mais je vais à nouveau détailler l'utilisation de certains d'entre-eux (tout est disponible via Cydia, évidemment).


La manipulation des fichiers

Le seul gestionnaire de fichiers digne de ce nom est iFile : il permet de parcourir l'ensemble de l'arborescence de la machine, de déplacer des fichiers, de copier vers ou depuis un stockage externe (carte mémoire ou support USB connecté via l'adaptateur approprié), etc...
A titre d'exemple, dans le cadre professionnel il me permet de réaliser une sauvegarde sur une carte externe de mes photos une fois celles-ci importées sur la machine.



Gestion de la mémoire vive

La gestion de la mémoire vive n'est pas le plus fort d'iOS : il arrive que le sytème "manque d'air" pour avoir trop d'applications ou de processus ouverts en arrière plan. L'application RemoveBG permet de fermer d'un seul clic tout ce qui tourne (sachant que des exceptions peuvent être définies).
Très pratique, d'autant plus lorsqu'on l'associe à un switch dans SBSettings. Pour une gestion plus fine des applications à fermer (choix une par une), ce dernier propose également les fonctions "processes" et "free up ram".



Maintenance du système

Comme tout système d'exploitation, iOS génère plein de fichiers lors de son fonctionnement : fichiers temporaires, fichiers cache du système, fichiers de dépendance, etc... Autant de choses qui prennent de la place inutilement.
L'application iCleaner permet de nettoyer tout ça (et bien plus) très simplement et sans risque.



Modifications de l'interface utilisateur

Ce genre de modifications dépend toujours de choix très personnels, des goûts et des habitudes de chacun. Voici les miens pour le moment (car tout évolue assez vite dans ce monde du jailbreak...) :

- SBSettings (encore lui) : une option permet d'afficher la date à côté de l'heure dans la barre d'état, ainsi que la quantité de mémoire libre disponible en temps réel.
- Gridlock : permet de placer les icônes des applications et des dossiers librement sur les pages du springboard, et non plus les uns après les autres.
- Infinidock : permet d'afficher autant d'icônes que l'on souhaite dans le dock au lieu de quatre d'origine. Je trouve que huit raccourcis est parfait en paysage.
- Dashboard X : permet d'afficher directement sur les pages du springboard (le bureau) les widgets prévus pour le centre de notification. Par exemple : météo, switch on/off pour le wifi, le bluetooth, la rotation de l'écran, le volume, flux RSS, twitter, etc... Extrêmement pratique pour avoir un "vrai" bureau présentant non plus seulement des raccourcis vers des applications, mais aussi des infos ou des commandes systèmes accessibles directement.

Voilà donc, de manière assez synthétique, les apports du jailbreak pour mon utilisation, mes goûts et mes habitudes. Il y a énormément d'autres choses disponibles sur Cydia, ce qui m'amène à régulièrement tester des choses, que je garde ou non.
Tout ceci est donc sujet à évolution : stay tuned ! ;)